Émilio Mortini, un artiste-sculpteur au grand talent

NEW-YORK-ART

Émilio Mortini, d’origine franco-italienne, est une des figures emblématiques dans le monde de la sculpture. Il a vu le jour à Neuilly-sur-Seine le 4 août 1972. Dès l’âge 7ans il a déjà  développé une appétence certaine pour l’art.

Scolarisé au Lycée Janson de Sailly, à Paris 16 ème avant de partir à New York. Il entreprend ses études au New York Academy of Art où il apprendra à maîtriser le bronze. Il a démontré ses compétences au Concours international des Beaux-Arts qui s’est déroulé à Chelsea en remportant un prix.

Un parcours jonché de rencontres décisives

Sa mère travaillant dans le milieu du spectacle, il parcouru le monde : Los Angeles, Londres, Milan, Paris… C’est lors d’une tournée aux États-Unis qu’il rencontre des gens influents dans l’art.

En 1995, il revient à Paris et enchaîne des expositions privées en compagnie de prestigieux collectionneurs. C’est là qu’il fait la connaissance du célèbre sculpteur, César. Ce dernier se prend d’amitié et d’admiration pour son travail. En 2008 Émilio Mortini rencontre Jacques Chirac, Johnny Hallyday , Charles Aznavour à qui il vend certaines de ses créations.

Style et création

Émilio Mortini travaille surtout les instruments de musique et le bronze. Parmi ses ?uvres les plus célèbres, on notera le violon « Vita Eterna» et le «One Dollar Amerika».

One Dollar Amerika
One Dollar Amerika 1/12

Il a exposé ses oeuvres à Barcelone, à Paris, à New York et à Dubaï. C’est l’exposition au Centre Georges Pompidou en (2010), qui a contribué à forger sa réputation sur la scène internationale. Ses créations sont appréciées des passionnés d’art, son « Violon Eterna » (2002) a été vendu aux enchères à Monaco pour 16 700 euros et le « One Dollar Amerika » a été vendu à 13 000 dollars lors de l’Art Basel à Miami.

Violon Vita Eterna
Violon Vita Eterna

Le Bronze dans l’art

La technique du bronze dans l’art n’a quasiment pas évolué depuis l’antiquité. L’artiste Émilio Mortini utilise les mêmes techniques que ses prédécesseurs, il modèle d’abord la cire, il la recouvre d’argile, fait couler le bronze, alliage de cuivre et d’étain, puis brise la terre-cuite pour ne laisser que l’objet en bronze. Les collectionneurs apprécient ce matériau car il est robuste et encaisse parfaitement l’exposition en plein air. Sa superposition à la cire laisse transparaître énormément de détails contrairement à la sculpture en acier.

Prenez soin de faire la différence entre le bronze et le régule, sachez que le bronze est un alliage de cuivre et d’étain tandis que le régule est un alliage de plomb et d’antimoine. Surnommé « le bronze du pauvre », car il est moins coûteux mais par contre beaucoup plus fragile. Pour vous aider à les distinguer, sachez que le bronze est beaucoup plus lourd, et lorsque vous le grattez il apparaît une couleur jaune, tandis que sur le régule c’est un reflet blanc.